Promenade des soeurs

La balade architecturale d’avril 2014, proposait la visite du domaine angloy initié par l’abbé Cestac, entre 1840 et 1890.

Christian Bouché, architecte-conseiller au CAUE 64 a accompagné les visiteurs à la découverte de la Chapelle Notre-Dame-du-Refuge et du couvent des Bernardines avec son cimetière de sable et ses chapelles.

En 1838, pour recueillir les femmes repenties, l’abbé Cestac acquiert « à la campagne » un domaine agricole qui prend le nom de Notre-Dame-du-Refuge et y installe la communauté des Servantes de Marie.

Avec sa façade néo-romane, la chapelle Notre-Dame-du-Refuge révèle un intérieur néo-gothique richement décoré dont la voûte, les colonnes, les pilastres et la rosace de la Piéta sont l’oeuvre du père et des fils Mauméjean.

En prenant le chemin de pinède, on accède au couvent des Bernardines. On y découvre un surprenant cimetière de sable abritant les soeurs défuntes : des tombes creusées dans le sable et recouvertes d’un petit tertre, en sable également, sur lequel sont disposées cinq coquilles dessinant une croix. Les formes de sables, moulées dans un coffrage de bois, sont refaites une fois par an, au sortir de l’hiver.

Le couvent des Bernadines désormais constitué de bâtiments en dur a conservé son histoire initiale en faisant reconstruire en 2007 par les Compagnons, la chapelle de paille. Cette chapelle qui a accueilli en son temps Napoléon et Eugénie pour une messe, a conservé ses murs et son toit de paille, son autel en papier mâché et son sol sablé. Par sa présence, elle rappelle également la soixantaine de cabanes de paille dépourvues de fenêtres qui servaient de logement aux soeurs les cinq premières années de leur installation.

 

En images