Exposition photographique présentée au Pavillon de l’architecture dans le cadre de la Quinzaine Cin’espaces « Villes indiennes & cinéma ».
En moins de huit jours, entre le 10 et le 18 février 1951, Le Corbusier dit avoir mis au point le plan de Chandigarh, nouvelle capitale du Punjab suite à l’indépendance de l’Inde.
A 64 ans, après des années à tenter de convaincre à travers ses projets de villes théoriques ou appliqués, Le Corbusier voit à Chandigarh la possibilité de prouver ses idées. Mais alors que ses propositions de composition sur la base d’unités d’habitations pour Saint-Dié ou La Rochelle viennent d’être rejetées, Le Corbusier transgresse ce qu’il avait défini comme ville idéale, radieuse, pour autre chose : un projet complexe, hybride d’un faisceau de références qui se nourrit autant de l’oeuvre elle-même que d’éléments extérieurs.
La scénographie a tenté de rendre compte de la multiplicité des approches de l’architecte dans son projet à travers quinze années de travail : urbanisme, architecture, tapisserie, peinture, cinéma, photographie, paysage.